Pour un 2024 de la solidarité internationaliste !
Dans ses vœux pour 2024, Macron a pris la pose du « réarmement » de la France, promettant une année de « fiertés françaises », vantant cette « unité nationale » dont il rêve devenir le chef. Une pose bien ridicule alors que le gouvernement est en pleine crise après le vote de la loi Immigration, une « victoire idéologique » de l’extrême-droite dont Le Pen espère bien encaisser les dividendes.
Cette loi est le fruit pourri du nationalisme, du racisme et de la xénophobie, distillés par tous ces politiciens réactionnaires Macron-Darmanin-Ciotti-Le Pen qui sèment la haine, alimentent les peurs pour mieux défendre leurs privilèges et les intérêts des capitalistes.
En s’en prenant aux travailleurs étrangers, la fraction de la classe ouvrière la plus exploitée, la plus précaire, Macron attaque l’ensemble des travailleurs. Comme il l’a fait en s’en prenant aux allocataires du RSA dans sa nouvelle réforme contre les chômeurs, après nous avoir volé deux ans de nos vies avec celle des retraites. Et il compte bien « accélérer encore » sa politique au service du patronat pour baisser le coût du travail, aggraver l’exploitation.
Cette offensive xénophobe et antisociale s’inscrit dans un contexte mondial marqué par une montée des offensives militaristes et guerrières dont le génocide du peuple palestinien par l’armée israélienne, les massacres et les destructions qui se poursuivent en Ukraine, les multiples conflits qui se poursuivent un peu partout dans le monde sont l’aboutissement. Cette marche à la guerre est la conséquence d’une exacerbation de la concurrence entre multinationales et puissances capitalistes, pour le contrôle des marchés, des ressources et des réseaux d’approvisionnement, l’expression de la faillite du mode de production capitaliste.
Guerres et militarisme, lois xénophobes et racistes, attaques contre les chômeurs, inflation alimentée par la spéculation des multinationales, … le système capitaliste mène la société dans le mur, sans autre horizon que sa soif aveugle de profits !
Face à cela, il n’y a pas de réponse institutionnelle qui vaille. La gauche politique comme syndicale est dominée par le « dialogue social », les institutions, le nationalisme, incapable de défendre la perspective d’en finir avec cette société d’exploitation.
Il est urgent de nous préparer à riposter ensemble, pour nos droits démocratiques et sociaux, en opposant aux « fiertés » nationales de Macron, les fiertés internationalistes et la solidarité du monde du travail, des femmes et de la jeunesse, quelle que soit la couleur de peau ou la nationalité. Nous préparer à construire ensemble un autre monde, débarrassé des frontières et de l’exploitation.
Toutes et tous à la manifestation contre la loi Immigration,
dimanche 14 janvier à 14h00, place de la Bourse à Bordeaux.