Barnier a présenté son projet de budget le 10 octobre : 60 milliards d’« efforts » pour parait-il ramener le déficit public sous la barre des 5 %. Ces « efforts » sont une déclaration de guerre contre le monde du travail, contre les classes populaires, les jeunes, les immigré·es, les retraité·es, les chômeur·ses, les malades... Seuls les budgets de l’armée et des forces « de l’ordre » augmentent.

Il s’agit de prendre encore plus sur la part de ceux qui font tourner la société pour maintenir les profits indécents d’une poignée de privilégiés. Ce sont eux qui ont creusé le prétendu déficit, pas les travailleur·ses, les chômeur·ses, les retraité·es ou les jeunes qui faisons tourner tout ce qui fonctionne dans la société, produisons les richesses qu’eux s’approprient !

Ce sont les subventions aux grandes entreprises et multinationales par centaines de milliards depuis des années qui ont endetté les comptes publics, les exonérations de cotisations sociales, la suppression de l’impôt sur la fortune. Elles ont creusé la dette pour laquelle l’Etat paie toujours plus d’intérêts, plus de 50 milliards chaque année, un transfert direct d’argent public dans les poches de la finance ! De quoi renflouer immédiatement les caisses de l’Etat en arrêtant de les payer !

Pas possible nous dira-t-on ? On ne peut pas changer les règles du jeu ? Bien sûr que si ! Mais ça ne pourra se faire que par les travailleur·ses et la population eux-mêmes, par notre organisation, nos luttes, en contestant à la minorité parasite la direction de la société.

Face à leur violence anti-ouvrière et anti-immigrés, notre solidarité et nos révoltes !

Le gouvernement Macron-Barnier-Retailleau, dont la survie dépend de Le Pen et Bardella, multiplie les provocations. Après avoir fait le show faisant mine de vouloir s’en prendre aux « plus fortunés » (la belle blague !) Barnier a annoncé les coupes sévères dans la Santé, l’Education, les budgets sociaux, les collectivités territoriales (communes, départements, régions) dont les budgets financent pour une part le travail social, la formation, de nombreuses infrastructures… Peu importent les conséquences, que les hôpitaux et l’ensemble du secteur de la santé s’enfoncent dans la crise, que les services ferment, que les urgences soient incapables de répondre aux besoins ! Dans l’Education, déjà en crise profonde, ils veulent supprimer 4000 postes !

Et pour faire bonne mesure, Retailleau déverse sa haine des immigré·es après avoir instrumentalisé de façon puante le terrible assassinat de Philippine. Le gouvernement a annoncé ce week-end une nouvelle loi immigration, piétinant encore davantage les libertés les plus fondamentales, un an à peine après celle de Darmanin passée aux forceps ! 

Pour eux, il est vital d’essayer de nous diviser car ils n’ont qu’une peur c’est celle de notre révolte, de notre solidarité face à leurs attaques pour satisfaire leur soif de profits.

Le seul avenir que nous tracent les classes dirigeantes, c’est l’approfondissement de la misère, la violence sociale, la casse de ce qu’il reste de services publics, de la sécu. Et en même temps la marche à la guerre, conséquence d’une intensification de la concurrence entre capitalistes, la militarisation de la société et des politiques de plus en plus réactionnaires.

Ce qu’ils craignent, c’est que la révolte des travailleur·ses et de la population en Martinique contre la vie chère et l’oppression soit contagieuse, ou celle de la jeunesse en Kanaky. Ils savent que leur politique ne peut qu’entraîner des révoltes, une multitude de soulèvements contre les oppressions, les injustices, les conséquences dramatiques de la fuite en avant du capitalisme.

Il n’y aura pas d’issue à la faillite de leur système sans la prise en main du fonctionnement de la société par ceux et celles qui la font tourner, sans remise en cause de leur pouvoir et des politiciens à leur service qui, de gouvernement en gouvernement ne font qu’intensifier les attaques pour déposséder toujours plus les plus pauvres et précaires et envoient la société toute entière dans le mur !

C’est ce cela, entre autres, que nous vous proposons de venir débattre dans un cadre fraternel à notre Fête, samedi 26 octobre de 14h à 22h salle Victor Hugo, 88 cours Victor Hugo à Cenon.

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