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C’était notre première initiative publique large depuis le début de la pandémie. Un moment attendu et apprécié en cette période difficile. Nous étions un peu plus de 110 malgré les incertitudes jusqu’à peu dues aux contraintes sanitaires et aux hésitations de la mairie.

C’était aussi la première initiative réunissant à nouveau l’ensemble des camarades depuis les municipales et les régionales et le choix de certains camarades d’une alliance avec LFI qui nous a divisés. L’occasion d’assumer publiquement nos débats et de discuter de la suite, des responsabilités des révolutionnaires, des perspectives que nous entendons porter, en présence de camarades de LO, de l’UCL et de RP qui ont répondu à notre invitation à tenir une table de presse et ont passé l’après-midi avec nous.

Un nouveau public plus jeune était présent, participant toute la journée aux débats organisés, les discussions se poursuivant largement à l’extérieur autour des stands.  Une cinquantaine de camarades ont participé à chacun des deux débats pour discuter des questions qui travaillent celles et ceux qui veulent changer ce monde... La convergence notamment entre les luttes pour l’environnement et les luttes sociales face à la globalité de la déroute du capitalisme... Le lien entre les révoltes qui ont lieu dans de nombreux pays... Comment renverser ce système et prendre le contrôle de ce que l'on produit ?

Et aussi comment augmenter l'audience de nos idées qui devrait être plus importante vu la situation... ainsi que la question de l'unité des révolutionnaires, leurs responsabilités à débattre ensemble pour offrir des perspectives, le manque d’une force politique qui porte l’urgence que la population s’organise elle-même pour gérer rationnellement l'économie. Un camarade revenait sur 68 et la multiplicité des organisations révolutionnaire à l'époque pour dire, qu'aujourd'hui, ce n'est plus possible vu la gravité de la situation.

Isabelle Ufferte, de la direction du NPA, et Philippe Poutou, candidat du NPA à la Présidentielle ont clos la partie politique. Tous deux sont revenus sur la situation sociale et nos perspectives, formulant démocratiquement les débats qui nous traversent concernant les enjeux de la période et la campagne présidentielle, des désaccords qui sont liés aux alliances passées avec LFI et se prolongent autour des perspectives pour les révolutionnaires.

Le temps limité de notre après-midi politique appelle à poursuivre les débats soulevés... après ces 6 heures où on s’est aussi régalé des sandwiches et pâtisseries préparés par les camarades, dans une ambiance fraternelle et chaleureuse qui s’est terminée en chansons. Nombreux sont ceux qui ont tenu à donner un coup de main, avec le sentiment qu'on construit ensemble un outil pour nos luttes, et que ça vaut le coup d'en être.