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Avec le pass sanitaire, Macron et consorts veulent imposer le contrôle de tous par tous au nom de la lutte contre la pandémie.

Les salariés en contact avec le public et particulièrement, les soignant-e-s, sont stigmatisé-e-s, présenté-e-s comme responsables de la 4ème vague. Hier applaudi-e-s, aujourd’hui menacé-e-s de licenciement, celles et ceux qui ne seront pas vacciné-e-s le 15 octobre seront tout simplement sans salaire, celles et ceux qui sont en CDD verront leurs contrats interrompus. Ils/Elles seront de fait licencié-e-s mais sans indemnité, une attaque en règle contre l’ensemble des travailleurs et le Code du Travail, à combattre par tous les militants syndicaux !

Dès la rentrée, si un cas était déclaré dans une classe d’un collège ou lycée, les élèves non vaccinés seront « évincés » durant 7 jours et devront suivre des cours à distance, ce qui est discriminant et aggravera les inégalités.

Dans les hôpitaux manquant cruellement de personnel et de lits, 60 millions seront dépensés … pour contrôler les pass. Il ne s’agit donc pas de sauver des vies, les fermetures de lits continuant, les soignants maltraités et aux bas salaires démissionnant de plus en plus.

De nombreuses professions en contact avec le public vont se trouver en position de contrôler les pass, identités et données de santé, à fliquer la population sur ses lieux de vie, de loisirs, de travail et d’études.

Atteinte aux personnes, aux libertés comme le droit à la confidentialité de ses données de santé, à la liberté de se déplacer et tout simplement de vivre : ce pass n’est pas sanitaire mais sécuritaire. C’est un outil du gouvernement pour juguler la colère !

Levée des brevets de Big Pharma!

La vaccination, indispensable pour lutter contre l’épidémie, ne peut se faire par la menace et la répression. Les vaccins ne doivent pas rester la propriété de 4 groupes pharmaceutiques français et internationaux qui s’en servent pour faire encore plus de profits. Les mêmes ont le monopole des brevets empêchant des pays pauvres capables de les produire d’en faire bénéficier leur immense population comme le Brésil ou l’Inde.

Produit du travail humain, les vaccins devraient être sous le contrôle des travailleurs et de la population, avec une politique vaccinale consciente, expliquée et acceptée par toutes et tous. La vaccination a permis d’en finir avec des fléaux tels que la variole ou la poliomyélite. Sans vaccins, 10 millions d’enfants pauvres de moins de 5 ans meurent chaque année de maladies infectieuses.

Tous ensemble pour nos droits sociaux et nos libertés !

Dans le même temps qu’il fait voter à toute vitesse son pass à l’Assemblée, Macron veut que la réforme de l’assurance-chômage s’applique dès le 1er octobre, suivie de la réforme prolongeant l’âge de départ à la retraite à 64 ans.

C’est une même politique contre nos droits sociaux et nos libertés que poursuit ce gouvernement, après ceux qui l’ont précédé fermant 100 000 lits en 20 ans.

Alors, la colère monte dans le pays, et des réactionnaires complotistes, royalistes ou d’extrême droite comme Dupont-Aignan ou Philippot l’instrumentalisent. Ils voudraient apparaître comme opposés au système, eux qui sont racistes, sexistes, homophobes. Ils voudraient faire croire qu’ils sont opposés aux lois liberticides, eux qui rêvent de nous faire marcher au pas derrière le drapeau national pour le compte de la minorité de riches parasites français qui s’enrichissent sur notre dos.

Être libre, ce n’est pas défendre une liberté individuelle au milieu d’une société où une majorité est privée du droit de se soigner, de s’éduquer, de travailler, de vivre.

Il faut combattre les vrais responsables, s’en prendre aux intérêts des trusts pharmaceutiques, en finir avec les brevets dont ils ont le monopole pour développer une véritable politique sanitaire mondiale au service de l’humanité.

Partout, regroupons-nous pour exprimer notre colère contre toutes les politiques anti-sociales, prenons la rue, ensemble pour nos libertés et nos droits !

Le système capitaliste est failli, incapable de juguler l’épidémie, uniquement intéressé à sa liberté de s’enrichir. Les 500 plus grosses fortunes françaises ont accru leur fortune de 30% en un an de pandémie, de juin 2020 à juin 2021. Ce sont nos vies ou leurs profits !