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Ce 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs, de nombreuses manifestations ont permis que les revendications du monde du travail puissent à nouveau se faire entendre, en solidarité avec les opprimé.es du monde entier ! Cela malgré les provocations policières à Paris mais aussi les odieuses violences qu’ont subies des militant.es de la CGT de la part de prétendus « manifestants » dans le cortège parisien.

Partout les travailleurs, les plus pauvres paient le prix fort de la crise et de la pandémie

Le monde entier voit avec effroi la situation en Inde : des milliers de décès, des centaines de milliers de contaminations chaque jour. La population fait face comme elle peut, alors que le système de santé manque de tout.

Pourtant, l’Inde est « la pharmacie du monde », « l’usine à médicaments de la planète », capable de produire 70 millions de doses de vaccins contre le Covid tous les mois, en plus des 1,5 milliard de doses chaque année de vaccins contre la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos.

Le capitalisme concentre ses contradictions dans cet immense pays dont le gouvernement vient d’acheter 36 Rafales à Dassault pour près de 8 milliards ! L’industrie pharmaceutique et les services les plus modernes y côtoient des bidonvilles gigantesques. Près d’un quart de la population pauvre de la planète est en Inde… alors qu’y émergent nombre de milliardaires, comme les Poonawalla, propriétaires de Serum Institute of India… principal fabriquant de vaccins.

Contre les riches et puissants de tous les pays…

Les dirigeants des pays riches s’inquiètent que les nouveaux variants se répandent partout. Des pays, dont la France, envoient les premiers convois de matériel en Inde.

Mais derrière les grandes déclarations et les petits gestes, les dirigeants s’entendent pour protéger les intérêts des multinationales de la santé. Ils refusent de libérer les brevets, partager les savoirs, les techniques, les moyens, pour permettre de produire les vaccins sans l’entrave de la propriété et des profits. Résultat, début avril, sur plus de 700 millions de doses de vaccin administrées dans le monde, les pays riches en avaient reçu plus de 87 %, et les pays à faible revenu seulement 0,2 % !

Dans le même temps, les dirigeants dépensent des milliers de milliards en endettement public pour mettre l’économie capitaliste sous perfusion. Mais loin d’éviter la faillite, ils ne font que la repousser et la font payer aux travailleurs du monde entier.

Ces inégalités, leur ampleur, leur violence, amplifiées par la pandémie, avec l’explosion du chômage et de la pauvreté, provoquent détresse mais aussi colère et révoltes. Une partie de la jeunesse, de la population ne supporte plus les carcans, le flicage permanent. Des grèves se multiplient pour les salaires, l’emplois, les conditions de travail. Un mouvement mondial : en Inde, les paysans se soulèvent depuis des mois, comme la jeunesse, les travailleurs et les classes populaires en Algérie. Les luttes pour les droits des femmes s’étendent sur tous les continents. Les mobilisations de Black Lives Mater contre le racisme et les violences policières se poursuivent aux USA et au-delà…

Face à la contestation, les gouvernements ont toujours plus recours à la répression. Elle encourage tout ce qu’il y a de plus réactionnaire comme, en France, ces généraux, vieilles ganaches galonnées et apprentis putschistes qui demandent dans une pétition parue dans le torchon « Valeurs actuelles » à l’armée de se tenir prête pour servir l’ordre des capitalistes… et qui ont trouvé sans surprise le soutien de Le Pen.

Face à eux, ils sont nombreux à être montés au créneau pour défendre l’autorité et l’armée qui devraient rester « républicaines »… Comme si ce n’était pas cette même République, sa police, son armée qui défendent les intérêts des patrons et qui répriment celles et ceux qui se révoltent !

Tous craignent notre colère

C’est bien la colère des opprimés, des premiers de corvée qui font tout tourner dans la société, qui s’est exprimé ce 1er mai, affirmant la solidarité internationale des travailleurs.

La seule issue à la faillite de ce vieux monde, c’est que, nous, travailleurs prenions nous-mêmes en main la marche de la société en retirant le pouvoir de nuire aux classes dominantes !