Construire l’unité de nos luttes, porter leur dimension révolutionnaire
« Brûlons le capitalisme ! », « Le niveau de la mer s’élève, nous aussi ! », « Si la planète était une banque, vous l’auriez déjà sauvée » … bien des slogans des manifestations du 28 mars allaient au-delà de l’appel qui exigeait une « vraie loi climat » en dénonçant le « manque d’ambition » du gouvernement. Une compréhension plus globale s’exprime, faisant le lien entre la destruction environnementale et le capitalisme, la recherche du profit… qu’aucun texte de loi ne remettra en cause !
Cette prise de conscience internationale, notamment parmi la jeunesse, s’élargit depuis des années. Elle rejoint celle des mobilisations pour les droits des femmes dans tous les pays, et celle, tout aussi planétaire, contre le racisme et les violences d’Etat, l’an dernier, après l’exécution de George Floyd.