Misère extrême et intérêts capitalistes, La tragédie à Mayotte accuse ce système
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La catastrophe qui vient de frapper Mayotte a de terribles conséquences. La totalité des bidonvilles ont été détruits. Plusieurs centaines de morts, probablement des milliers, impossibles aujourd’hui à comptabiliser, de très nombreux blessés, la menace de troubles sanitaires et d’épidémies sur une île déjà totalement délaissée. Plus du tiers des 321 000 habitants ont perdu leur logement.
Le cyclone Chido a été particulièrement puissant, mais la catastrophe révèle à quel point la majorité des habitants de Mayotte sont les parias de l’Etat français et de son mépris colonial.
La République « égale et fraternelle » leur refuse depuis des décennies les investissements les plus élémentaires, laissant une grande partie de la population dans le dénuement, sans accès à l’eau potable ou à l’électricité. L’île est sous équipée, tant sur le plan des infrastructures, que de l’éducation et de la santé. Par contre, la répression policière ne cesse d’augmenter, dont la chasse permanente aux clandestins venus de l’archipel des Comores dont Mayotte fait partie. La plupart d’entre eux, qui ne se sont pas rendus dans les abris en dur de peur d’être arrêtés, l’auront payé de leur vie.
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