L’inquiétude gagne le monde du travail, la population, devant la dégradation de la situation sociale et politique. Depuis la guerre d’Ukraine puis la guerre génocidaire d’Israël contre le peuple palestinien, les classes possédantes voudraient nous enrôler derrière leurs perspectives militaristes. En Nouvelle-Calédonie, Macron, Darmanin et Attal répriment brutalement la population kanak, opprimée depuis près de deux siècles par le pouvoir colonial français, afin de garder le contrôle du nickel et une position territoriale en Océanie.
Les puissances occidentales, dont la France, sont engagées sous la houlette des USA dans une escalade guerrière pour défendre leur position dominante face aux puissances émergentes dont la Chine. Les budgets militaires explosent au détriment des besoins sociaux.
Les groupes capitalistes et les Etats à leur service ne peuvent satisfaire leurs besoins de profits qu’en accentuant l’exploitation des travailleur.ses et des peuples, le pillage et la destruction de la nature.
Ils détruisent la protection sociale, l’éducation, la santé, appauvrissent les classes populaires, la jeunesse, accentuent la crise écologique.
Attal - Bardella et Macron - Le Pen au service des classes privilégiées
Les médias aux mains des milliardaires font la promotion de Bardella, tête de liste d’un RN aux portes du pouvoir qui prétend protéger les « travailleurs... français » en s’en prenant aux immigrés.
A les entendre, voter pour la liste de Macron serait le seul moyen de barrer la route à l’extrême droite. Mais Bardella et Le Pen ne font illusion que parce qu’ils n’ont jamais été au pouvoir… et que Macron dont ils se disent les opposants fait déjà leur politique.
Bardella ou Le Pen, c’est du Macron en pire.
Macron, la droite et l’extrême droite cultivent la peur des étrangers, des jeunes des quartiers populaires. L’escalade répressive vise les travailleurs, la jeunesse pour tenter de les plier à leur ordre social injuste.
Ils accusent toute dénonciation de la guerre israélienne de racisme antisémite, une abjecte calomnie alors que ce sont eux qui développent un racisme antimusulman, anti arabe, islamophobe.
Ils concentrent leurs coups sur les plus en difficulté, les chômeurs visés par la nouvelle réforme de l’assurance chômage et les migrants qui fuient la misère, la guerre, la répression politique. Alors qu’il serait possible d’ouvrir les frontières, de permettre à nos frères et sœurs de classe de travailler et vivre ici.
Dès maintenant, face au pouvoir et à l’extrême-droite, nous avons besoin de défendre nos droits, de lutter contre le racisme, le nationalisme en faisant vivre la solidarité de classe du monde du travail.
Nous avons besoin de nous unir en toute indépendance des partis institutionnels qui, tous, postulent à gérer le système. Nous avons besoin de nous organiser partout où nous le pouvons -syndicats, associations, collectifs de lutte...- pour faire entendre notre voix, faire valoir nos intérêts, décider de nos mobilisations, de nos grèves, construire la convergence de nos luttes.
C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !
Pour nos salaires, contre le chômage et la précarité, en défense des services publics, contre les violences sexistes et le patriarcat, contre le racisme, contre la guerre et l’économie de guerre, nous avons besoin de faire vivre la démocratie, de faire de la politique, pour exercer notre droit de contrôler la marche de la société.
Nous devons empêcher la dictature de la minorité parasite capitaliste de nuire. Et pour cela, en finir avec la concurrence et le profit, avec la domination de la finance pour mettre en place un nouvel ordre économique et social, planifié démocratiquement pour répondre aux besoins de la population.
Nous avons besoin d’œuvrer à la construction d’une Europe débarrassée de la dictature du capital, une fédération démocratique des peuples, les États-Unis socialistes d’Europe, instrument de la lutte pour la paix et la coopération des peuples.