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Les inégalités explosent les révoltes sociales aussi1 Conflit lié au codage UnicodeL’accumulation invraisemblable de fortunes entre quelques mains tandis que les conditions de vie de la grande majorité reculent, aggravées par les politiques d’austérité, illustre à quel point le mode de production capitaliste est engagé dans une logique mortifère. L’appauvrissement général des populations à l’échelle de la planète s’accompagne d’un ensemble de phénomènes : ralentissement économique, inflation, menace de krach boursier et de la dette, marche à la catastrophe climatique et sanitaire, montée du militarisme et des conflits militaires, reculs démocratiques sur fond de montée de l’extrême droite, etc., qui sont autant de facteurs d’une crise globale qui menace l’existence même de pans entiers de l’humanité et sont en même temps le signe que le mode de production capitaliste a fait son temps.
Face à cette fuite en avant, des révoltes sociales explosent partout dans le monde, remettant en cause le pouvoir des classes dominantes et de leurs Etats, qui réagissent en accentuant les mesures répressives, militarisant la société, faisant le lit des extrêmes-droites. La guerre de classe s’exacerbe et se joue désormais à l’échelle mondiale. La crise sociale se double d’une crise politique qui est, sur le fond, celle de l’affrontement du vieux monde, celui des exploiteurs et de leurs Etats, confronté à un monde nouveau en gestation…
Ces évolutions feront l’objet de prochaine réunion-débat du NPA33, autour de quelques questions : En quoi les causes profondes dans cette fuite en avant sont à chercher dans le fonctionnement même du mode de production capitaliste, les contradictions dont il est le siège et les politiques qui tentent d’y remédier ? Dans quelles conditions la mondialisation de la révolte peut constituer la seule force capable de résoudre ces contradictions ? Comment, dans cette lutte des classes globale, la lutte pour les salaires occupe une place particulière, du fait qu’elle se déroule au cœur même du rapport d’exploitation qui fonde le mode de production capitaliste, le salariat. Comment cette lutte économique, pour un autre partage de la valeur ajoutés produite par le travail, ne peut se résoudre qu’en tant que lutte politique, pour l’émancipation, la démocratie, l’abolition du salariat, la prise de contrôle du fonctionnement de la société par celles et ceux qui la font tourner…


C’est sur cela que le NPA33 vous invite à venir échanger,
samedi 6 avril, 18h30, salle Saumenude, 16 rue Saumenude, BORDEAUX

Réunion publique feminismeDe #MeToo dont l’écho continue à se propager en France avec Judith Godrèche après Adèle Haenel et bien d’autres, aux luttes pour le droit à l’IVG de l’Argentine à la Pologne ou aux USA, à celle des femmes iraniennes brûlant leurs voiles et coupant leurs cheveux… un profond mouvement des femmes secoue le monde. Plus jeune, international, le mouvement féministe en plein renouveau est également plus radical dans le sens où il cherche à s’attaquer à la racine des oppressions. Il est porteur d'une révolte contre une société d’oppressions.

Une sororité et une solidarité internationales qui contestent les fondements de la société

Ce renouveau féministe encourage non seulement la libération de la parole et des corps, mais aussi les femmes à s’organiser, à prendre en main elles-mêmes leurs luttes. Il inscrit, de fait, la lutte de libération des femmes dans la perspective de la lutte contre toutes les oppressions, la lutte de tous les exploités pour en finir avec l’exploitation.

En contestant le patriarcat, qui entend s’approprier et contrôler le corps des femmes pour les soumettre à la seule fonction de procréatrices, en revendiquant, avec le mouvement LGBTI, une sexualité indépendante de la reproduction et des normes de genre, le mouvement des femmes remet en cause la famille, pilier de la société capitaliste.  

Contre les rapports de domination et d’exploitation

Premières de corvées dans les secteurs les plus exploités (commerce, ménage, métiers du care…), les femmes sont les premières victimes du système capitaliste qui s’enfonce dans une crise globale. Elles cumulent violences sociales, économiques et violences sexistes et sexuelles, exploitation sexuelle et domestique, mutilations telle l’excision, privation de liberté, et sont aussi assassinées en raison de leur genre, 134 féminicides ont eu lieu en 2023 en France, et 24 sur les 50 premiers jours de 2024.

En se battant contre le déferlement réactionnaire, « l’ordre moral », la lutte des femmes pour leur émancipation est un puissant ferment de la lutte contre toutes les oppressions et les rapports de domination et d’exploitation qui les conditionnent, la propriété capitaliste, et les préjugés nécessaires à sa perpétuation.

Nous vous invitons à en débattre Samedi 9 mars à 17h30
Salle municipale Nicole Vanrast, 250 rue Malbec - Bordeaux

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 L’idée qu’il est nécessaire de « changer le monde » se manifeste de toute part sur la planète, sous de multiples formes, en réaction à une réalité qui s’impose à tous : l’organisation économique et sociale qui régit le fonctionnement de notre société, le mode de production capitaliste aujourd’hui financiarisé et mondialisé, nous entraîne vers une série de désastres. Crise sanitaire et écologique, démultiplication des conflits guerriers, menace de krach financier et d’effondrement de montagnes de dette, exacerbation du chômage, de la précarité, de la misère …, il est engagé dans une fuite en avant qui fait que chaque mesure que prennent les autorités politiques et financières pour boucher un trou dans la coque ne fait qu’en agrandir un autre… Des statistiques de plus en plus dramatiques, telle celle que vient de publier l’ONG Oxfam, montrent sans discussion possible que ce mode de production s’avère de plus en plus incapable d’assurer ce qui devrait être sa mission première : garantir à tous les êtres humains leurs moyens de subsistance. C’est le signe qu’il est devenu sénile, le signe de sa faillite.

Peut-on sortir de ce cercle vicieux mortifère sans remettre en cause la logique qui préside au fonctionnement du mode de production capitaliste : l’appropriation privée par une poignée d’oligarques financiers de la plus-value tirée d’une exploitation salariale de plus en plus insupportable, leur pillage sans borne des ressources naturelles, l’anarchie de la production qui résulte des lois des marchés et de la concurrence ?

A quelles conditions les forces sociales que l’on voit depuis une dizaine d’années se révolter contre les conditions de vie qui leurs sont faites, pour la démocratie, pour la fin des discriminations, pour le climat, pour les droits des femmes, etc., peuvent-elles constituer la force capable de mettre fin au règne du capital sur le monde ?

Quel programme peuvent-elles fixer à leurs luttes pour faire émerger un autre mode de production, une autre organisation économique et sociale, socialiste, communiste, orientée vers la satisfaction des besoins de chaque être humain dans le respect des équilibres écologiques ?

Venez en discuter avec le NPA33, vendredi 11 février, 19h00, Athénée municipale de Bordeaux


A lire :

« Quoi qu’il en coûte » ou la fuite en avant du capitalisme

Tom Thomas, Editions critiques, 12 euros

Quoi qu il en couteDans ce petit livre d’économie politique, l’auteur décrit, en s’appuyant sur les écrits de Marx, l’impasse du mode de production capitaliste mondial, entre hypertrophie du capital financier et stagnation-récession de la production et des échanges. Il montre en quoi ce phénomène, qui conduit la société au désastre, est le produit d’un processus historique à la base duquel se trouvent les mécanismes du crédit, élément central des économies marchandes aux côtés des rapports d’exploitation.

Tom Thomas argumente contre ceux qui, à gauche y compris radicale, voudraient distinguer entre un « bon » capitalisme productif et un « mauvais » capitalisme financier qui l’étoufferait, se prétendant capables, s’ils accédaient au pouvoir, de libérer le premier en contrôlant le second. Pour l’auteur comme pour nous, ces politiques sont non seulement vouées à l’échec, mais contribuent surtout à détourner les masses en révolte de la seule solution capable de sortir l’humanité du cercle vicieux dans lequel l’enferme un mode de production devenu sénile : une révolution sociale.

Le dernier chapitre, intitulé « Une perspective communiste », se termine ainsi : « … le communisme sera ce que les hommes construiront […] dans le cours du processus révolutionnaire où ils se transformeront eux-mêmes dans leurs besoins, leurs rapports, leurs activités, leurs buts. Et ils y seront tôt ou tard obligés par le capital lui-même, car le communisme est le seul futur qui ait un avenir. Et demain commence maintenant ».

Alors que la question de la nécessité et de l’inéluctabilité d’une révolution sociale se pose avec force, l’ouvrage de Tom Thomas, rigoureux, écrit simplement et sans jargon, est un point d’appui solide. A lire et faire lire !

Daniel Minvielle

Pour en savoir plus sur Tom Thomas et ses écrits, dont beaucoup sont librement accessibles : http://www.demystification.fr

Visio débat du NPA33 - samedi 1er mai, 19 heures.

https://meet.jit.si/debatnpa33-01-05-21

Un peu plus d’un an après le déclenchement de la pandémie de Covid-19, malgré les promesses mensongères des gouvernements et les milliers de milliards engloutis pour le prétendu sauvetage de l’économie et des emplois, la situation ne cesse d’empirer pour les travailleurs et les populations.

Même si elle contribue à l’accentuer, la pandémie n’est pas la cause première de cette marche à la catastrophe. Elle n’en est elle-même qu’une des conséquences. Les véritables causes sont à chercher dans le fonctionnement du système capitaliste lui-même et dans les politiques que gouvernements et banques centrales mettent en œuvre.

Incapable de sortir de sa propre crise, le capitalisme devenu sénile ne se survit qu’en accentuant son exploitation du monde du travail, le pillage des richesses, la destruction des équilibres naturels, la répression contre toute forme de contestation. Acculé à la faillite, il est incapable d’assurer à chacun ce qui est son droit le plus élémentaire : disposer des moyens de vivre, se nourrir, se loger, se soigner, etc., en cohérence avec le niveau considérable atteint par les sciences et les techniques. Au lieu de cela, l’explosion indécente des richesses des 1% s’accompagne de l’aggravation de la misère terrible qui frappe les plus pauvres, principales victimes par ailleurs de la pandémie. Quant aux milliers de milliards distribués aux plus riches par les banques centrales, ils conduisent inexorablement à un nouveau krach financier…

Mais cette perspective catastrophique comporte son propre antidote : les conditions du dépassement révolutionnaire du capitalisme en faillite se sont constitués au cours même de ses évolutions…

Ce sera le sujet de cette réunion débat.

Une vidéo de l’introduction à ce débat sera disponible sur notre site.

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Vidéo d'introduction au  débat du 26 février 2021

Avec officiellement près de 110 millions de personnes contaminés et 2,4 millions de morts, la pandémie de Covid-19 a profondément bouleversé le monde et pour longtemps. L’ensemble de la population mondiale se retrouve confrontée à une même crise globale sanitaire, écologique, économique et sociale. C’est un nouvel aspect de la crise écologique qui année après année a pris un tour de plus en plus global et qui se traduit à la fois par le réchauffement climatique, un épuisement des ressources naturelles, un effondrement sans précédent de la biodiversité. Cette crise écologique n’est pas extérieure au capitalisme… Ses causes profondes sont inscrites dans ses contradictions exacerbées par une quarantaine d’années de mondialisation financière. Elle est à la fois le révélateur et un facteur aggravant de la faillite du capitalisme financier mondialisé qui nous a fait rentrer dans une nouvelle période, sans retour en arrière possible... une période de luttes et de bouleversements révolutionnaires du monde.

Quelques pistes de lecture en complément de la vidéo :
Andréas Malm : "L'Anthropocène contre l'histoire" et "La chauve-souris et le capital" ;
Daniel Tanuro : "L'impossible capitalisme vert" et "Trop tard pour être pessimiste"
Hervé Kempf : "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme" et "Comment les riches détruisent la planète"
John Bellamy Foster : "Marx écologiste"