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700 salariés du public et du privé étaient présents place Pey Berland à Bordeaux, même si la participation était beaucoup moins importante que lors de la mobilisation du 16 juin (l’appel intersyndical, bien trop tardif, a laissé peu de temps aux salariés du public pour se déclarer grévistes) des délégations d’établissements en lutte étaient là pour dire leur colère.

Nous étions une soixantaine de salariés de la Clinique Bordeaux Nord (avec une forte participation de la Dialyse) et de Lhogos (sous-traitance ASH et restauration), exigeant comme tous une augmentation de 300 €. Les 6 milliards lâchés par O. Véran pour les salariés du public, privé et Ehpad ne font pas le compte ; augmenter les salaires dans la seule fonction publique hospitalière nécessiterait 8 milliards au moins. Et ces 6 milliards sont censés aussi prendre en charge les augmentations du privé à la place des patrons et des actionnaires !

A la clinique Bordeaux Nord, c’est seulement 0,8 % d’augmentation qui a été accordée par la direction avec une prime dite Macron de 300 €. Ridicule quand on sait qu’il y a eu 1,5 million de bénéfices.  C’est ce que nous avons exprimé d’abord devant la clinique, puis ensuite au rassemblement. Mais c’est aussi le mépris affiché de la direction à notre égard, notamment après le débrayage sur les salaires le 18 juin, qui a motivé un certain nombre de collègues à faire grève.  Finis les remerciements post Covid : il s’agit maintenant de tenter de tous nous faire rentrer dans le rang.

La colère est profonde, la contestation se construit. Nous en avons ras-le-bol de travailler pour un salaire qui ne nous permet pas de vivre dignement et d’un système où les profits passent avant tout. A suivre…

Isabelle Larroquet