CONF PRESSE CONGRES

ema nos vies

MAGNA

anticap revo

Le décret définissant les modalités d’attribution de la prime que toucheront les personnels hospitaliers est enfin paru ce 15 mai.

Tout ça pour ça ! Des pages et des pages de « précisions », d’exclusions, une liste des établissements classés 1 et d’autres classés 2… Des agents qui toucheront 1500 euros dans un certain nombre de départements, et d’autres, à quelques kilomètres de là qui toucheront 500… Et des départements où la majorité touchera 500 mais où les directions « pourront » verser 1500 à « certains ».

Pour couronner le tout, la prime sera diminuée de moitié à partir de 15 jours d’absence (sauf pour les agents atteints du Covid –quand même !– ou si ce sont des congés ou des RTT) et pas de prime si plus de 30 jours d’absence…

Le même jour Macron, en visite à la Pitié-Salpêtrière, assurait vouloir « mettre fin à la paupérisation » des soignants, promettant que l’État « sera au rendez-vous ». Depuis, Véran a expliqué qu’il serait bon de revoir les 35 heures… C’est vrai, on n’y avait pas pensé : puisque de plus en plus d’hospitaliers ont des boulots à côté pour joindre les deux bouts, pourquoi pas augmenter le temps de travail en échange de quelques euros ?

Face aux cyniques et aux provocateurs, la colère monte.

Isabelle Ufferte

Médailles, 14 juillet… Ils osent tout !

A la guerre comme à la guerre, le Général d’opérette Macron veut désormais nous accrocher des médailles, et tant qu’il y est, inviter des soignants au défilé du 14 juillet ! On a cru à une blague, mais ça n’en était pas une.

Au CHU, à Haut-Lévêque, la Direction toujours aux avant-postes a déjà organisé une petite sauterie pour remettre 1000 médailles « offertes » par la Monnaie de Pessac !

Nous, on n’aime pas les médailles, les défilés, la musique militaire et ceux qui veulent nous faire marcher au pas !

Par contre, puisqu’ils parlent de guerre, on a bien compris qu’il va falloir que nous menions la nôtre pour exiger que les moyens de la société servent à la santé et aux intérêts du plus grand nombre, contre l’égoïsme et la politique criminelle des premiers de cordée.

Pour que les richesses servent aux salaires, à l’ouverture de lits et de services, à des embauches massives et à la formation de professionnels.