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Avec la crise sanitaire et la récession, les plans de licenciements se poursuivent ou s’accélèrent.

Dans le Lot-et-Garonne, la société Hafner liquide sa filiale d’Estillac et licencie ses 42 salariés du jour au lendemain. Le site produisait des pâtisseries industrielles pour Intermarché. Les salariés ont manifesté devant leur usine le 23 avril et l’un d’eux révélait l’hypocrisie du pouvoir : « Nous ne comprenons pas comment c’est possible alors que le gouvernement avait assuré qu’aucun licenciement n’aurait lieu pendant cette période de confinement ».

L’usine d’Estillac avait été rachetée il y a un an par le groupe Hafner qui en a cinq autres en France et au Canada. La direction avait alors imposé la suppression de 21 emplois d’intérimaires et CDD pour « sauver » les 42 CDI. C’est le même type de chantage qu’elle utilise encore : fermer à Estillac pour soi-disant sauver 300 emplois dans un autre site en Savoie, en évoquant les pertes liées au confinement…

Dans les Landes, le groupe Gascogne (bois et papier, 13 usines dans le monde) poursuit la fermeture annoncée en mars du site de Castets avec la suppression de plus de 90 emplois. Le travail n’y reprendra pas.

A l’heure où les assureurs anticipent la plus grande vague de « défaillance » d’entreprises jamais vue, certains prévoyant jusqu’à 25% de faillite en 2020, plus que jamais, il s’agit de faire entendre que nos vies ne doivent pas dépendre de leurs profits. Bénéfices ou pas : interdiction des licenciements, maintien d’un revenu pour tous !

F.M.