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Avec le confinement et le recul de l’activité, la situation des salariés précaires et des chômeurs s’est fortement dégradée. Il n’y a pas de chômage partiel pour ces nombreux intérimaires qu’exploitent tant de patrons. Dès que l’activité diminue, il leur suffit de ne pas renouveler leurs missions et tous se retrouvent à pointer à Pôle Emploi… pendant que dans le même temps, le gouvernement multiplie les sales coups contre les chômeurs.

Au 1er novembre dernier, Pénicaud a durci les conditions pour l’ouverture des droits au chômage en passant à 6 mois de travail sur une période de 24 mois, contre 4 mois de travail sur une période de 28 mois précédemment. Avant l’épidémie, l’Unedic avait estimé à 200 000 les travailleurs impactés par la mesure. Malgré cela, Pénicaud maintient aujourd’hui son sale coup des 6 mois travaillés, en concédant tout juste une augmentation de la période de référence maximale de 24 mois à 27 mois.

Au 1er avril, le 2ème volet de sa loi devait entrer en vigueur, avec une baisse particulièrement importante de la couverture chômage des précaires par un changement de calcul des allocations. Face à cette situation en pleine pandémie, Pénicaud a reporté sa loi au 1er septembre, en expliquant « nous apportons des réponses à toutes les situations humaines » !

Quel cynisme, c’est sa propre loi qui aggrave la situation des salariés précaires et des chômeurs, diminue leurs allocations, durcit les conditions d’obtention. Elle explique maintenant « qu’il faut protéger les plus vulnérables », elle qui a fait une loi sur mesure pour les patrons en s’attaquant aux plus précaires. C’est toute sa loi qu’il faut jeter à la poubelle !

Laurent Delage