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Depuis deux semaines, La Poste a réorganisé son travail en 3 jours consécutifs (pour les centres de tri et les facteurs). De plus, après les droits de retrait, notamment la première semaine, et suite au scandale de la révélation des 24 millions de masques détenus par le groupe (et non distribués aux facteurs, voir encart), dans la grande majorité des bureaux les masques, gants et autre gel hydro alcoolique ont fini par arriver. Alors qu’une majorité de postiers reprend peu à peu le travail, on a pu croire que les conditions de travail, au moins, seraient un peu tranquilles dans cette période de baisse de production.

Mais au centre de tri industriel, le voile est vite tombé : il y a effectivement une baisse de trafic postal, mais en concentrant le travail de tri sur 3 jours, La Poste a réussi le tour de force de nous imposer des journées infernales. L’effectif est toujours réduit de moitié par décision du CHSCT, soutenu par la CARSAT, pour éviter au maximum la promiscuité des agents. L’objectif de la direction est donc de faire tourner peu de machines mais à fond plutôt que plusieurs à moitié. Comme pour les camions : c’est plus rentable pour la Poste d’envoyer quelques semi-remorques remplis par semaine que plusieurs fourgonnettes à moitié vides.

Nationalement, un certain nombre de postiers syndicalistes, mais aussi des non syndiqués, se sont retrouvés plusieurs fois en réunion par visio pour organiser la résistance. De là a émergé une plateforme nationale revendicative et, surtout, de nouveaux contacts entre différentes équipes militantes. Des liens qui pourraient permettre de construire la résistance à La Poste, pour maintenant... et pour après.

Correspondant