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Un bidonville s’est construit dans le quartier de Lissandre à Lormont depuis le 14 janvier. Entre 200 et 300 personnes dont des enfants surivivent sur un terrain vague près d’un parc, terrain destiné à de l’immobilier et à un centre aqualudique en projet depuis 2010 et qui appartient aujourd’hui au bailleur Clairsienne.

Les familles ont déjà souffert du froid sans électricité. Certains ont été brûlés avec des poêles de fortune, doivent, dans les conditions aggravées par le confinement, se servir de l’eau des bornes à incendie du quartier, à défaut de l’ouverture d’un point d’eau, lui aussi réglémentaire.

Ces squatteurs, Rroms pour la plupart, ont été délogés de plusieurs squatts de la Métropole, Canéjan, puis quai de Brazza.

Avant même la crise du coronavirus, la commune refusait de faciliter la domiciliation des familles pour permettre la scolarisation des enfants. Elle ne mettait pas non plus à disposition des bennes à ordures et faisait la sourde oreille aux interpellations de Médecins du Monde depuis le début.

Monica Casanova,  conseillère municipale NPA à Lormont