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Ford a affiché son mépris des salariés jusqu’au bout. Mercredi 24 juillet, une semaine avant la fermeture annoncée, les petits chefs ont dit oralement aux ouvriers qui venaient d’embaucher que la production était terminée, qu’ils devaient rentrer chez eux. La direction qui licencie a osé déclarer dans les médias que la responsabilité de la fermeture anticipée revenait aux salariés qui ne voulaient plus travailler !
Ils ont tous les culots. La Ford Motor Company a menti pendant des années sur ses projets. Elle a fait croire pendant un an et demi qu’elle cherchait des solutions de reprises pour Blanquefort. Elle s’est vantée de mettre en œuvre un plan solide pour les salariés. Résultat, aujourd’hui, ce sont plus de 500 personnes qui se retrouvent sur le carreau, sans aucune perspective d’emploi. A ceux-là s'ajoutent des milliers d'emplois induits menacés.

Du côté du gouvernement, silence radio. Macron et son ministre Le Maire ont arrêté leur petit numéro hypocrite soi-disant indignés de l’attitude de Ford. Ils ont fait passer des lois pour faciliter les licenciements… et en toute logique, ils n’ont pas pris la moindre mesure contre Ford, ni contre aucune entreprise qui licencie, Carrefour, Auchan, Conforama, Canal+, Sud Ouest, General Electric... Pas question pour eux de freiner les profits de leurs amis riches et actionnaires.
Les multinationales et les entreprises qui veulent licencier n’ont jamais eu autant de liberté pour cela et les plans de licenciements se multiplient, dans tous les secteurs.
Face à ces destructions d’emplois, les salariés ne peuvent compter que sur eux-mêmes, sur leurs luttes, sur la construction d’un mouvement d’ensemble pour y mettre un coup d’arrêt :
• Interdiction des licenciements !
• Partage du travail entre tous sans baisse du salaire !
• Embauches dans la fonction publique !
Le NPA 33 appellent à participer aux initiatives et rendez-vous pour construire la convergence et faire entendre notre colère :
• le mardi 6 août 2019 à 13h30, à l’appel de la CGT Ford, rassemblement devant la Cour d'appel de Bordeaux, Place de la République, à l’occasion de l’audience d’appel après la décision du Tribunal de Grande Instance qui s’est déclaré incompétent le 2 juillet face à la fermeture de l’usine.
• le 21 septembre, à Bordeaux, manifestation contre les licenciements, la précarité et les suppressions d’emplois dans la fonction publique
• le 21 septembre, au Krakatoa à Mérignac, concert de soutien aux salariés de Ford

Le 26 juillet 2019