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L’incendie qui a ravagé Notre dame a retardé le discours et les annonces de Macron. Mais pourtant, pas de trêve pour le gouvernement et les patrons.

Si personne ne peut être indifférent à la ruine d’un des chefs d’œuvre du travail humain, les discours sur l’union nationale de Macron sont insupportables alors qu’il prépare de nouvelles attaques, nous promet de travailler plus et de reculer l’âge de la retraite, tandis qu’il y a toujours plus de chômeurs, de jeunes qui galèrent ! 

L’argent ruisselle…

Depuis des années, il n’y a pas d’argent pour les services publics, pour les salaires, les conditions de travail, les minimas sociaux, les retraites… Macron traite par le mépris les urgentistes en grève illimitée dans les hôpitaux de Paris et de quelques autres villes qui dénoncent une situation insoutenable. Le même mépris qu’il oppose aux enseignants et aux jeunes, à tous ceux qui luttent pour la collectivité. Et là, les Arnaud,  Pinault et autres Bettancourt ont annoncé en quelques heures des « dons » de plusieurs millions d’euros !  Une manière d’investir ce « pognon de dingue », dont ils ne savent que faire, dans une campagne publicitaire prise en charge à 60 % par l’État grâce à la défiscalisation.  En même temps, des immeubles d’habitation vétustes brûlent ou s’écroulent dans l’indifférence de tout ce petit monde.

 … Mais pas pour les salariés, les retraités, les chômeurs

A l’heure où nous écrivons, nous ne connaissons pas le détail des annonces de Macron prévues jeudi 25. Mais les « fuites » parues dans la presse montrent que non seulement il n’apportera aucune réponse véritable aux revendications portées depuis 5 mois par le mouvement des Gilets jaunes, du monde du travail, mais, sous couvert de quelques concessions, veut accélérer l’offensive libérale.

On nous annonce une « baisse les impôts des classes moyennes » qui serait financée par  la « suppression de certaines niches fiscales », sans autres précisions. Les retraites de moins de 2000 euros  seraient indexées sur l’inflation à partir du 1er janvier 2020. Mais pas question d’augmentation ni des retraites, ni du Smic, ni des salaires. Rien ! Par contre la suppression d’un nouveau jour férié est envisagée. Tout au plus, la prime  annoncée par Macron en décembre dernier pourrait  être pérennisée les prochaines années  au bon vouloir des patrons.

Sous couvert de réforme de l’Etat et de la Fonction publique, 120 000 suppressions d’emplois sont prévues d’ici la fin du mandat.

Sans compter les attaques à venir sur les retraites, le temps de travail pour nous faire travailler plus et plus longtemps !

Macron  prétend qu’il ne fermera pas davantage d’écoles et d’hôpitaux, mais heureusement vu les dégâts déjà faits ! Et rien ne dit que des classes  ne continueront pas à fermer, et pour ce qui est des hôpitaux de proximité,  beaucoup d’entre eux seront transformés en Ehpads avec quelques consultations associées...

 1er mai, 9 mai, Européennes… Faisons entendre notre révolte, préparons la suite ! 

Le mouvement des Gilets jaunes qui se poursuit depuis 5 mois a fait la démonstration que c’est seulement par la lutte que nous pouvons faire bouger les choses. Même s’il a ces dernières semaines marqué une pause, ce sont bien les prochaines étapes qui sont aujourd’hui en préparation pour combattre la nouvelle offensive de Macron.

C’est bien la lutte engagée sur les ronds points, dans les manifs du samedi et tous les jours sur les lieux de travail, d’habitation et d’étude, dans la préparation aussi du 1er mai et de la journée de grève du 9 mai contre la casse de la Fonction publique qui peut s’étendre à tous les travailleurs. C’est aussi l’enjeu de la campagne des élections européennes.  Le NPA ne pourra y être présent mais nous appelons à voter largement pour la liste de Lutte ouvrière conduite par Nathalie Arthaud et Jean Pierre Mercier, la seule  qui porte clairement les intérêts du monde du travail et  l’internationalisme.